Le PERP d’APICIL est dans Challenge

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Le PERP est une niche fiscale idéale, à condition de bien le choisir

Le PERP dAPICIL est en bonne place !

Le PERP d'APICIL est en bonne place !

Le régime fiscal du plan d’épargne retraite populaire est parfait pour réduire avant le 31 décembre ses prochains impôts. Mais pour le long terme, une sélection s’impose.

Plafonnement des pensions, baisse des prestations, relèvement de l’âge de départ : pour sauver leur régime de retraite, les Français vont devoir accepter de cotiser davantage et de recevoir moins. Les cadres l’ont compris et sont en mesure de s’y préparer : alors que seulement 20% des ménages épargnent en vue de leur retraite, la proportion passe à 45% pour ceux qui gagnent plus de 35.000 euros par an. Ces Français se tournent de plus en plus vers les produits spécifiquement “retraite”, comme le Madelin, le Perp (plan d’épargne retraite populaire) et le Perco (plan d’épargne retraite collectif). L’encours de ces trois produits a en effet plus que doublé en dix ans, contre une augmentation de 25% pour l’épargne qui n’est pas directement affectée à la retraite, comme l’assurance-vie.

Parmi ces produits de retraite, le Perp est le plus dynamique. Pour son 10e anniversaire, il a dépassé, l’an dernier, le cap des 10 milliards d’euros d’encours, avec une croissance de 20% par an en moyenne. En réalité, ce qui attire surtout les Français, c’est son pouvoir défiscalisant. Car ce produit permet de déduire de ses revenus imposables l’intégralité de ses versements, dans la limite de 10% de son salaire net imposable, avec un plafond de 30.038 euros (cette année). De plus, la part du plafond non utilisée des années précédentes est intégralement ajouté à celui de l’année en cours : son montant est inscrit sur la page 3 de la feuille d’avis d’imposition de l’année précédente. “Je suis imposé à 41%. J’ai mis 19.000 euros sur un Perp pour profiter d’une réduction de 7.700 euros sur mes impôts”, explique ainsi Julien Deloume, entrepreneur de 35 ans.

Autres avantages du Perp : ses plafonds sont transféra-bles entre conjoints ou pacsés. Et les sommes qui y sont déposées n’entrent pas dans le plafonnement des niches fiscales à 10.000 euros, ni dans la base taxable à l’ISF.

Epargne bloquée

Cette fiscalité unique explique son succès grandissant… et le fait que les deux tiers des versements aient lieu en fin d’année. On en oublierait presque qu’il peut servir, aussi, à préparer sa retraite. Mais sur ce point, le Perp fait moins le fier. Car il a des défauts. Le premier : le blocage de l’épargne. Seuls 20% des sommes déposées peuvent être retirées sous forme de capital. Le reste est reversé sous forme de rente, qui sera elle-même imposée. Cela explique la souscription à un âge de plus en plus avancé des clients les plus aisés : “Nos détenteurs de Perp ont en moyenne 55 ans”, confirme ainsi Agnès Antérion, directrice commerciale de SMAvie.

Le blocage n’est pourtant pas absolu : il est possible de récupérer son capital en cas d’invalidité sévère, d’expiration des allocations de chômage, de surendettement et aussi « de décès du conjoint, ce qui fait du Perp un produit de protection de la famille ».

Large gamme de supports

Deuxième défaut : la sortie en rente. Certains y sont réfractaires. Enfin, troisième et dernier grand défaut : c’est un produit obligataire, qui réalisera grosso modo la même performance qu’un contrat classique d’assurance-vie. Et à 3% pour les meilleurs, les chances d’accumuler un pactole sont aujourd’hui faibles : pour 10.000 euros annuels versés pendant quinze ans, la rente sera de 6.700 euros à 65 ans. Par an. Avant impôts et cotisations sociales… Heureusement, les bons Perp offrent une large gamme de supports, qui permettent d’espérer de meilleures performances que celles d’un fonds en euros. “Il faut proscrire certains contrats qui imposent de ne souscrire que des produits maison”, ajoute Edouard Petitdidier, associé au cabinet Allure Finance.

Choisir son Perp est donc difficile, et notamment parce que c’est un produit tunnel : une fois le contrat signé avec un assureur, il sera impossible de le transférer ailleurs. Il faut donc examiner les caractéristiques du contrat de près. La plus visible : la performance. Certains produits offrent moins de 2,5% annuels, comme les Perp de Maaf (2,01%) et des Caisses d’épargne (2,35%), tandis que d’autres dépassent les 3%, comme celui du Conservateur (4,1%). Il faut ensuite souscrire le bon type de rente : réversible, à paliers, à annuités garanties…

Et veiller aux frais sur versement, qui vont jusqu’à 5%, et à ceux de gestion, qui peuvent atteindre 1%, alors que sur Internet les dernières générations de Perp ne prennent que 0,5 à 0,6%. Il y a également d’autres types de frais, qui peuvent sérieusement écorner l’intérêt du produit. Notamment les frais sur rente, destinés à rémunérer la gestion administrative du contrat. Ils sont en général de 3%. Mais certains contrats n’en prennent pas. C’est un plus.

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