Barèmes kilométrique applicables pour l’année 2013

Source : http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/2095-PGP/version/25

BAREME - RSA - BIC - BNC (sous conditions) - Frais de carburant en euro au kilomètre - Barèmes applicables pour l’année 2013

Évaluation pour 2013 s’agissant des véhicules automobiles

Puissance fiscale des
véhicules de tourisme

Gazole

Super sans
plomb

GPL

3 à 4 CV

0,075€

0,101 €

0,065 €

5 à 7 CV

0,092 €

0,124 €

0,081 €

8 et 9 CV

0,109 €

0,148 €

0,096 €

10 et 11 CV

0,123 €

0,166 €

0,108 €

12 CV et plus

0,137 €

0,185 €

0,12 €

Évaluation pour 2013 s’agissant des véhicules deux roues motorisés : vélomoteurs, scooters et motocyclettes

Puissance fiscale des véhicules deux-roues motorisés

Frais de carburant au kilomètre

Inférieure à 50 CC

0,033 €

De 50 CC à 125 CC

0,066 €

3, 4 et 5 CV

0,084 €

Au-delà de 5 CV

0,116 €

Quelle est la date limite pour faire sa déclaration d’impôt ?

Quelle est la date limite pour faire sa déclaration d’impôt ?

Mise à jour le 20.03.2014 - Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

Documents pour la déclaration de revenus de 2013 - 10.03.2014

Les informations contenues dans cette page sont à jour pour la déclaration 2014 des revenus de 2013.

Attention : les formulaires, téléservices et documents d’information ne sont pas encore tous disponibles. Ils seront mis en ligne au fur et à mesure de leur publication sur le site impots.gouv.fr.

La date limite pour déposer votre déclaration de revenus varie selon si vous choisissez la déclaration papier ou la déclaration sur internet.

Déclaration papier

Date limite de dépôt Mardi 20 mai 2014 à minuit

Service destinataire

Vous devez adresser votre déclaration de revenus à votre centre des finances publiques (l’adresse est indiquée en page 1 de la déclaration pré-remplie reçue à votre domicile entre fin avril et début mai).

Des règles particulières s’appliquent en cas de changement d’adresse ou si votre situation familiale s’est modifiée en cours d’année.

Déclaration sur internet

Si vous déclarez vos revenus sur internet, vous bénéficiez d’un délai supplémentaire.

Le service de déclaration en ligne est ouvert à partir du 16 avril 2014 et jusqu’aux dates limites suivantes, fixées par numéro de département :

Dates limites de la déclaration en ligne en fonction du département de résidence

Départements concernés

Date limite de la déclaration sur internet

Départements n° 01 à 19

mardi 27 mai 2014 à minuit

Départements n° 20 à 49 (y compris les 2 départements corses)

Mardi 3 juin 2014 à minuit

Départements n° 50 à 974/976

Mardi 10 juin 2014 à minuit

Services en ligne et formulaires

· Déclaration des revenus
Formulaire - Cerfa n°10330*17

· Déclaration en ligne des revenus
Téléservice

· Accéder à votre espace fiscal personnel
Téléservice

· Simulateur de calcul pour 2014 : impôt sur les revenus de 2013
Module de calcul

Où s’adresser ?

o Impôts ServicePour des informations généralesMinistère en charge des finances

Par téléphone : 0 810 IMPOTS (0 810 467 687, coût d’un appel local depuis un poste fixe)
du lundi au vendredi de 8h à 22h et le samedi de 9h à 19h.

Par courriel : Poser une question à partir du site impots.gouv.fr : accès au formulaire de saisie

· Service en charge des impôts (trésorerie, centre des impôts fonciers…)Pour joindre le service local gestionnaire de votre dossierMinistère en charge des finances

Références

· Bofip-impôts n°BOI-IR-DECLA relatif aux obligations déclaratives

IMPOTS : Barème kilométrique 2014

L’article 2 du projet de loi de finances pour 2014, adopté en lecture définitive par l’Assemblée nationale le 19 décembre 2013 (Texte n°267) prévoit une indexation du barème de l’impôt sur le revenu sur l’inflation anticipée au titre de l’année 2013, à hauteur de 0,8 %, afin d’assurer la modération de la pression fiscale pour les ménages.

Sur la base de ces éléments (0,8%) le barème kilométrique 2014 peut être fixé comme suit.

http://www.clubpatrimoine.com/upload/files/images/breves3.png

http://www.clubpatrimoine.com/upload/files/images/breves2.png

Ne pas confondre avantages en nature et frais professionnels

Lu pour vous, sur fiscalonline

Dans l’intérêt des salariés et des employeurs, il est très important de savoir faire la différence entre les avantages en nature et le remboursement de frais professionnels.

Si, à priori, la compréhension de ces deux termes ne présente pas de difficultés, en pratique, leur distinction est plus complexe et les confusions ne sont pas rares.

Par exemple, l’usage d’un véhicule peut constituer un avantage en nature si le salarié peut en avoir un usage privé ou des frais professionnels si le salarié utilise son véhicule personnel dans le cadre de son activité professionnelle.

Sous-évaluations, omissions, erreurs sur la fiche de paie, l’administration fiscale et l’Urssaf veillent au grain !

L’employeur doit en effet pouvoir justifier de l’utilisation effective des indemnités pour frais professionnels conformément à leur objet pour pouvoir prétendre à l’exonération de cotisations sociales. Concernant les avantages en nature, il est préférable de bien spécifier par écrit les usages personnels et professionnels.

L’application des règles à bon escient relatives aux avantages en nature et au remboursement des frais professionnels peut s’avérer bénéfique pour l’entreprise et pour le salarié.

Explications de Grégory Barbin, expert comptable pour le cabinet SOVEC (Groupe BDO).

FOL : Comment distinguer frais professionnels et avantages en nature ?

Grégory Barbin : Les avantages en nature sont une prise en charge par l’entreprise d’une partie des frais personnels des salariés alors que les frais professionnels sont des dépenses inhérentes à l’emploi.

Autrement dit, les frais professionnels représentent les dépenses supportées par le salarié dans le cadre de son activité professionnelle et l’entreprise a le choix entre lui rembourser les frais réellement engagés et l’indemniser forfaitairement.

Les avantages en nature consistent en la fourniture de biens ou de services par l’entreprise soit gratuitement, soit moyennant une participation du salarié inférieure à leur valeur réelle. Ce qui permet aux salariés de compléter leur rémunération.

FOL : Quels sont les enjeux pour les employeurs et les salariés ?

Grégory Barbin : La distinction entre ces deux définitions est plus complexe qu’elle n’y parait et les confusions ne sont pas rares.

La limite est ténue et une erreur d’interprétation peut coûter cher à l’entreprise.

L’application des règles à bon escient peut donc s’avérer bénéfique pour l’entreprise et pour le salarié, afin d’éviter tout risque de sous-évaluations, d’omissions, d’erreurs sur la fiche de paie…

Une bonne connaissance des règles est donc nécessaire pour éviter toute confusion et permettra au salarié de bénéficier d’un complément indirect de salaire en toute légalité et sans pénaliser l’entreprise.

FOL : Quelles sont les lois et règles essentielles à respecter ?

Grégory Barbin : L’arrêté du 10 décembre 2002 fixe un principe général de prise en compte des avantages en nature dans l’assiette des cotisations de sécurité sociale d’après leur valeur réelle.

Toutefois, pour l’année 2012, de nouvelles limites d’exclusion de l’assiette de cotisations de sécurité sociale sont définies par le barème URSSAF en matière de dépenses liés aux repas, de grands déplacements et de mobilité professionnelle.

Les montants forfaitaires des avantages en nature nourriture et logement sont également revalorisés, excepté pour les gérants minoritaires ou égalitaires de SARL, PDG de SA ou présidents et dirigeants de SAS qui ne peuvent pas en bénéficier

La prise en charge des dépenses en frais réels ne pose pas de problème particulier. Le salarié doit produire une note de frais accompagnée de justificatifs. L’application de barèmes forfaitaires nécessite d’être vigilant car en cas de contrôle, il faut pouvoir justifier qu’il s’agit bien de frais professionnels et non d’un avantage en nature.

Par ailleurs, l’employeur doit toujours pouvoir justifier de l’utilisation effective des indemnités pour frais professionnels conformément à leur objet pour pouvoir prétendre à l’exonération de cotisations sociales. Concernant les avantages en nature, il est préférable de bien spécifier par écrit les usages personnels et professionnels.

A savoir également, lorsque l’attribution d’avantages en nature est prévue par la convention collective, le contrat de travail ou qu’il résulte d’usages d’entreprise, l’employeur est tenu d’attribuer cet avantage à tous les salariés de l’entreprise qui peuvent y prétendre. A défaut, il devra verser au salarié une indemnité compensatrice. Si c’est le salarié qui refuse l’avantage en nature, aucune indemnité n’est due par l’employeur.

FOL : Par exemple, quelles sont les modalités de calcul pour évaluer l’avantage en nature d’un véhicule ?

Grégory Barbin : L’avantage en nature pour les véhicules se définit par l’utilisation privée d’un véhicule mis à la disposition du salarié de façon permanente. L’employeur pourra évaluer cet avantage soit sur la base des dépenses réellement engagées, soit sur la base d’un forfait.

Bien que plus contraignant, le calcul sur la base des dépenses réellement engagées se révèle la plupart du temps plus avantageux pour l’entreprise.

L’avantage en nature peut être négligé dans les cas suivants :

- Lorsque le salarié restitue le véhicule lors de chaque repos hebdomadaire et durant les périodes de congés ;

- Lorsque l’utilisation du véhicule pendant la semaine (trajets domicile-travail) constitue le prolongement des déplacements professionnels ;

- Lorsque le salarié dispose d’un véhicule de façon permanente mais qu’il a l’interdiction de l’utiliser pendant le repos hebdomadaire et les congés payés. Dans ce cas, l’employeur doit obligatoirement le notifier par écrit (règlement intérieur, circulaire professionnelle, courrier de la direction…) ;

- Lorsqu’il s’agit de la mise à disposition permanente d’un véhicule utilitaire et que ce dernier est exclusivement réservé à un usage professionnel. L’employeur doit alors le notifier par écrit.

Quelques astuces pour éviter la future taxe sur les plus-values des terrains à bâtir

Lu pour vous sur lemonde.fr :

Quelques astuces pour éviter la future taxe sur les plus-values des terrains à bâtir
Le Monde.fr | 15.04.2013 à 12h05 • Mis à jour le 16.04.2013 à 17h55
Par Jean-Yves Mercier (Avocat associé, CMS Bureau Francis Lefebvre, membre du Cercle des fiscalistes)

A partir du 1er janvier 2014 plus aucun abattement ne s’appliquera sur les plus-values de cession de terrains. Il existe des solutions pour éviter cet alourdissement de la fiscalité, explique Jean-Yves Mercier, avocat associé, CMS Bureau Francis Lefebvre.

Le gouvernement a décidé qu’à partir du 1er janvier 2014 plus aucun abattement ne s’appliquera sur les plus-values de cession de terrains à bâtir.
Jusqu’à cette date, en raison de ces abattements pour durée de détention, le particulier qui cède un terrain à bâtir qu’il détient depuis au moins 30 ans échappe à toute imposition sur les plus-values. Si la durée de détention est, par exemple, de 25 ans, la plus-value est réduite de 60 %. Dans ce cas, l’impôt de 34,5 % (19 % + 15,5 % de prélèvements sociaux) s’applique sur la fraction imposable de 40 % et représente donc 13,8 % du profit réalisé.

En changeant les règles, l’objectif du gouvernement est d’inciter les propriétaires à vendre très rapidement. Sauf que tous ne parviendront pas à trouver un acheteur d’ici la fin de l’année, ou ne souhaitent tout simplement pas vendre.

TROIS PISTES À ÉTUDIER

Dans ce cas, il leur reste quelques astuces pour ne pas être taxé à 34,5% sur le profit retiré de la vente du terrain.

S’ils ont des enfants à qui transmettre, c’est l’occasion de leur consentir la donation du terrain. En contrepartie du paiement des droits, les intéressés deviendront propriétaires d’un bien dont la plus-value de cession future sera déterminée à partir de sa valeur au jour de la donation. En cas de vente dans deux, cinq ou dix ans, par exemple, le montant servant de référence au calcul de la plus-value sera celui inscrit le jour de la donation en 2013 et non le prix d’achat initial.

Autre solution ” vendre ” le terrain à soi-même en l’apportant à une société civile non assujettie à l’impôt sur les sociétés.
Cette opération vous permettra de profiter de la règle des abattements et donc de ne payer aucune taxe si vous détenez ce terrain depuis au moins 30 ans. Cette société détiendra alors un terrain ” lavé ” de son actuelle plus-value. Pour un bien valant 200 000 euros, le coût de la formalité (notariée) est de l’ordre de 0,6 % sans compter les honoraires.

Enfin, si vous détenez déjà le terrain dans le cadre couvert d’une société civile, il faudra soit dissoudre la société soit lui faire décider d’attribuer le terrain à ses associés en partage. Prévoir là encore des frais du même ordre.

Jean-Yves Mercier (Avocat associé, CMS Bureau Francis Lefebvre, membre du Cercle des fiscalistes)

Déclarations d’impôts 2013 : dates de dépôt

Lu pour vous sur les Editions Législatives (par abonnement) :

ISF 2013 : dates limites de déclaration et de paiement

Si le patrimoine net taxable est compris entre 1,3 million et 2,57 millions, les contribuables doivent déposer la déclaration papier le 27 mai 2013 au plus tard. Les déclarations peuvent être souscrites en ligne jusqu’au 3, 7 ou 11 juin, selon la région.

Le 27 mars 2013, dans le cadre de la campagne 2013 de l’impôt sur le revenu, le ministère de l’Économie a présenté les dates limites de déclaration et de paiement de l’ISF dû en 2013.

Patrimoine compris entre 1,3 million et 2,57 millions d’euros : souscription de la déclaration 2042 C

Contribuables concernés

Les contribuables résidant en France dont le patrimoine net taxable à l’ISF est supérieur à 1,3 million d’euros et inférieur à 2,57 millions d’euros doivent en principe déclarer le montant de ce patrimoine, en valeur brute et nette, et le montant des versements pouvant donner lieu à réductions d’ISF avec leur déclaration de revenus n° 2042 C, page 8 ou en ligne sur www.impots.gouv.fr.

Remarque : la seule exception concerne les redevables non résidents qui n’ont aucun revenu de source française. Ces personnes doivent souscrire une déclaration n° 2725, même si leur patrimoine est inférieur à 2,57 millions d’euros.

Dates limites de dépôt de la déclaration et de paiement

Le calendrier de souscription des déclarations est identique à celui de la déclaration de revenus : la date limite de dépôt des déclaration n° 2042 C papier est ainsi fixée au 27 mai 2013. Pour les résidents français, les dates limites pour souscrire en ligne la déclaration sont fixées :
- dans la zone 1 (départements 1 à 19), au lundi 3 juin 2013 ;
- dans la zone 2 (départements 20 à 49), au vendredi 7 juin 2013 ;
- dans la zone 3 (départements 50 à 974), au mardi 11 juin 2013.
Pour les résidents étrangers, les dates limites de souscription des déclarations (papier ou en ligne) sont fixées :
- au lundi 17 juin 2013 pour les personnes résidant en Europe, dans les pays du littoral méditerranéen, en Amérique du Nord ou en Afrique,
- au lundi 1er juillet 2013 pour les personnes résidant en Amérique centrale et du Sud, en Asie (en dehors des pays du littoral méditerranéen), en Océanie et dans le reste du monde.
Les redevables de l’ISF dont le patrimoine est compris entre 1,3 million et 2,57 million recevront en août un avis d’imposition avec le montant de leur ISF à payer pour le 16 septembre au plus tard.

Justificatifs

Lors du dépôt de la déclaration papier n° 2042 C, les contribuables ne doivent joindre aucune annexe, ni aucun justificatif. C’est également le cas pour la déclaration en ligne.
Cependant, ils ont évidemment intérêt à les conserver, car l’administration pourra les demander en cas de contrôle.

Remarque : les contribuables non résidents doivent joindre les annexes et les justificatifs à leur déclaration d’ISF (n° 2725 ou 2725 SK).

Concubins et couples mariés optant pour une imposition séparée

Les concubins constituent un seul foyer fiscal pour l’ISF. Ils déclarent donc la valeur totale du patrimoine du couple au 1er janvier 2013 sur la déclaration de revenus complémentaire de l’un des concubins. Cette déclaration doit également préciser les nom et prénom(s) de l’autre concubin qui seront ensuite portés sur l’avis d’ISF.
Cette modalité déclarative s’applique également aux couples mariés en 2012 qui optent pour une imposition séparée à l’impôt sur le revenu.

Patrimoine supérieur ou égal à 2,57 millions d’euros : souscription de la déclaration 2725

Contribuables concernés

Les contribuables dont le patrimoine net taxable à l’ISF est supérieur ou égal à 2,57 millions d’euros doivent déposer une déclaration ISF normale (n° 2725 K ou 2725) ou simplifiée (n° 2725 SK) avec ses annexes et justificatifs.
Ces document doivent également être déposés par les contribuables non résidents qui, quel que soit le montant de leur patrimoine net taxable, sont imposables à l’ISF en France alors qu’ils n’ont pas à déposer de déclaration de revenus en France.

Dates limites de dépôt des déclarations et de paiement

Les déclarations pré-identifiées seront adressées aux contribuables résidant en France à partir du 2 mai 2013. Pour ces personnes, la date limite de dépôt de la déclaration ISF, accompagnée de son paiement, est fixée au 17 juin 2013.
Pour les contribuables non résidents imposables à l’ISF en France, mais qui n’ont pas à déposer de déclaration de revenus en France, les dates limites de dépôt de la déclaration d’ISF normale ou simplifiée (n°2725 ou 2725 S), accompagnée de son paiement, sont fixées :
- au 15 juillet pour les redevables domiciliés dans la Principauté de Monaco et dans les autres pays d’Europe ;
- au 2 septembre pour les redevables domiciliés dans les autres pays.
Les résidents de la Principauté de Monaco doivent adresser leur déclaration au Service des Impôts des particuliers de Menton, 7 rue Victor Hugo, 06507 MENTON Cédex. Les autres redevables dont le domicile est situé hors de France doivent adresser leur déclaration au Service des impôts des particuliers non résidents, 10 rue du Centre, TSA 10010, 93465 NOISY-LE-GRAND.

Thomas Sillas
Dictionnaire permanent Gestion fiscale


http://www.editions-legislatives.fr/aboveille/img_v4/fleche_list.jpg Communiqué de presse, Ministère de l’Économie, 27 mars 2013

NB : les dates sont donc :

Impôt sur le Revenu et ISF, patrimoines inférieurs à 2,57 millions d’euros
dépôt papier (2042) : 27 mai 2013
En ligne pour l’Ain et l’Ardèche (dép 1 à 19) : 3 juin 2013
pour l’Isère et le Loire (dep 20 à 49) : 7 juin 2013
pour le Rhône et les Savoie (dep 50 à 974) : 11 juin 2013

ISF pour patrimoines supérieurs à 2,57 millions d’euros
dépôt papier (2725) et paiement : 17 juin 2013

SCI
dépôt papier (2072) : 3 mai 2013

Prenez RV, nous ferons les déclarations ensemble :

Appelez-nous !

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Nouveaux revenus assujettis au barème progressif de l’impôt sur le revenu

Lu pour vous sur net-iris.fr :

Nouveaux revenus assujettis au barème progressif de l’impôt sur le revenu

Le 12/02/2013, par la Rédaction de Net-iris, dans Fiscal / Fiscalité des particuliers.

Dividendes et produits de placement à revenu fixe, gains de cession de valeurs mobilières et droits sociaux des particuliers perçus en 2012 sont assujettis à l’IR.

Plan :

  1. Introduction
  2. La situation particulière des créateurs d’entreprises
  3. Déclaration 2013 par les intermédiaires financiers

Introduction

Les articles 9 et 10 de la loi de Finances pour 2013 imposent au barème progressif de l’impôt sur le revenu :

  • les dividendes et les produits de placement à taux fixe en supprimant la possibilité d’opter pour un prélèvement forfaitaire libératoire pour ces revenus ;
  • les plus-values de cession de valeurs mobilières des particuliers (au taux de 24%), tout en instaurant une exception à ce principe pour les créateurs d’entreprises (taux de 19%) et en prévoyant un mécanisme d’abattements pour durée de détention des titres cédés (à partir de 2013).
    Soulignons qu’à ces revenus s’ajoute un taux de 15,5% de prélèvement sociaux (8,2% de CSG, 0,5% de CRDS, 4,5% de prélèvement social, 0,3% de contribution additionnelle, 2% de prélèvement solidaire).

Par ailleurs, l’abattement pour durée de détention spécifique sur les plus-values réalisées par les dirigeants de PME qui cèdent leurs titres lors de leur départ à la retraite, est maintenu jusqu’en 2017 (article 150-0 D ter du Code général des impôts).

La situation particulière des créateurs d’entreprises

En réaction au mouvement des “pigeons“, le Gouvernement a fait adopter par le Parlement un régime fiscal dérogatoire pour les entrepreneurs.

Les créateurs d’entreprises qui ont cédé en 2012 leurs parts, les plus-values, peuvent, sur option, demander l’imposition au taux de 19% (plus les prélèvements sociaux de 15,5%), lorsque les conditions suivantes sont réunies (article 200 A du Code général des impôts) :

  • la société dont les titres ou droits sont cédés exerce une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale, à l’exclusion des activités procurant des revenus garantis en raison de l’existence d’un tarif réglementé de rachat de la production, des activités financières, des activités de gestion de patrimoine mobilier et des activités immobilières.
    Cette condition s’apprécie de manière continue pendant les 10 années précédant la cession ou, si la société est créée depuis moins de 10 ans, depuis sa création ;
  • les titres ou droits détenus par le cédant, directement ou par personne interposée ou par l’intermédiaire du conjoint, de leurs ascendants et descendants ou de leurs frères et soeurs, doivent avoir été détenus de manière continue au cours des 5 années précédant la cession ;
  • les titres ou droits détenus par le cédant, directement ou par personne interposée ou par l’intermédiaire du conjoint, de leurs ascendants et descendants ou de leurs frères et soeurs, doivent avoir représenté, de manière continue pendant au moins 2 ans au cours des 10 années précédant la cession des titres ou droits, au moins 10% des droits de vote ou des droits dans les bénéfices sociaux de la société dont les titres ou droits sont cédés ;
  • ces mêmes titres et droits doivent représenter au moins 2% des droits de vote ou des droits dans les bénéfices sociaux de la société dont les titres ou droits sont cédés à la date de la cession ;
  • enfin, le contribuable doit avoir exercé au sein de la société dont les titres ou droits sont cédés, de manière continue au cours des 5 années précédant la cession en tant que, soit gérant nommé conformément aux statuts d’une SARL ou en commandite par actions, soit associé en nom d’une société de personnes, soit président, directeur général, président du conseil de surveillance ou membre du directoire d’une société par actions. Ce contribuable pourrait également avoir exercé une activité salariée au sein de la société dont les titres ou droits sont cédés.

Pour ceux qui cèdent à partir de 2013, il est institué à l’article 150-0 D du Code général des impôts, un abattement sur les plus-values réalisées égal à :

  • 20% de leur montant lorsque les actions, parts, droits ou titres sont détenus depuis au moins 2 ans et moins de 4 ans à la date de la cession ;
  • 30% de leur montant lorsque les actions, parts, droits ou titres sont détenus depuis au moins 4 ans et moins de 6 ans à la date de la cession ;
  • 40% de leur montant lorsque les actions, parts, droits ou titres sont détenus depuis au moins 6 ans.

Pour l’application de cet abattement, la durée de détention est décomptée à partir de la date de souscription ou d’acquisition des actions, parts, droits ou titres.

Déclaration 2013 par les intermédiaires financiers

En outre, pour les opérations de valeurs mobilières et revenus de capitaux mobiliers réalisées au cours de l’année 2012 :

  • l’abattement forfaitaire annuel sur les revenus distribués, fixé à 1.525 ou 3.050 euros selon la situation de famille du contribuable et qui était prévu au 5° du 3 de l’article 158 du Code général des impôts, est supprimé ;
  • les plus-values de cession de valeurs mobilières et de droits sociaux réalisées en 2012 sont imposées au taux de 24% ou, par exception, au taux de 19%, sous conditions dans le cadre du régime des “entrepreneurs“ ;
  • la part de la CSG déductible du revenu imposable à l’impôt sur le revenu au titre des revenus du capital soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu est réduite de 0,7 points, soit d’un taux de 5,8% à un taux de 5,1%, et cela pour les revenus versés à compter du 1er janvier 2012 (article 154 quinquies du Code général des impôts).

Les obligations des intermédiaires financiers, liées à cette réforme, sont décrites par l’administration fiscale dans plusieurs documents publiés le 8 février 2013.

© 2013 Net-iris

Pour approfondir ce sujet :

Taux d’imposition des plus-values immobilières en 2013

Lu pour vous sur Fiscal on Line :

Taux d’imposition des plus-values immobilières en 2012

Les cessions de biens immobiliers qui entrent dans le champ d’application du régime d’imposition des plus-values des particuliers sont imposables à l’impôt sur le revenu afférent à la plus-value ainsi qu’aux prélèvements sociaux.

L’impôt de plus-value

Le législateur (Art. 6-III de la LF pour 2011) a porté le taux d’imposition des plus-values immobilières des particuliers de 17% à 19%.

Ainsi, pour les cessions intervenues depuis le 1er janvier 2011, le taux proportionnel d’imposition des plus- values immobilières s’établit à 19 %.

Les prélèvements sociaux

Les plus-values immobilières des particuliers sont soumises à la CSG, à la CRDS, au prélèvement social et aux contributions additionnelles au prélèvement social dues au titre des produits de placements.

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Le législateur (Art. 6-V à 6-VII de la Loi de Finances pour 2011), a relevé, à compter du 1er janvier 2011, le taux de prélèvement sur les revenus du capital de 2% à 2,2%, portant le taux global des prélèvements sociaux de 12,1% à 12,3%.

L’article 10 de la seconde Loi de Finances Rectificative pour 2011 a porté le taux du prélèvement social sur les revenus du capital de 2,2 % à 3,4 %.

Pour les cessions intervenues depuis le 1er octobre 2011, le niveau global des prélèvements sociaux sur les plus-values immobilières est donc passé de 12,3 % à 13,5 %.

Décomposition du taux des prélèvements sociaux depuis le 1er octobre 2011

Contribution sociale généralisée (CGS) 8,2 %
contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) 0,5 %
Prélèvement social 3,4 %
contribution additionnelle au prélèvement social « solidarité autonomie » 0,3 %
contribution additionnelle au prélèvement social « financement du RSA » 1,1 %

Plus récemment, l’article 2 de la première Loi de Finances Rectificative pour 2012 a porté le taux du prélèvement social de 3,4 % à 5,4 % pour les cessions réalisées à compter du 1er juillet 2012, soit un taux global de prélèvements sociaux de 15,5 %à compter de cette même date.

Décomposition du taux des prélèvements sociaux à compter du 1er juillet 2012

Contribution sociale généralisée (CGS) 8,2 %
contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) 0,5 %
Prélèvement social 5,4 %
Contribution additionnelle au prélèvement social « solidarité autonomie » 0,3 %
Contribution additionnelle au prélèvement social « financement du RSA » 1,1 %

Enfin, les derniers aménagements opérés sont issus de la Loi de Financement de la Sécurité Social pour 2013 et notamment son article 3 qui :

- réduit le taux du prélèvement social sur les revenus du capital le portant à 4,5% contre 5,4 % antérieurement ;

- supprime la contribution additionnelle au prélèvement social « financement du RSA » dont le taux est fixé à 1,1% ;

- institue un prélèvement de solidarité de 2 %, (Art.1600-0 S du CGI) ;

Soulignons que ces différents aménagements sont sans impact pour le contribuable, le taux global des prélèvements assis sur les revenus du capital (15,5 %) restant inchangé par ces dispositions.

Décomposition du taux des prélèvements sociaux suite à la Loi de Financement de la Sécurité Sociale

Contribution sociale généralisée (CGS) 8,2 %
contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) 0,5 %
Prélèvement social 4,5% %
Contribution additionnelle au prélèvement social « solidarité autonomie » 0,3 %
Prélèvement de solidarité 2 %

Evolution du taux d’imposition des plus-values immobilières

Période Taux d’imposition des plus-values immobilières
Du 1er janvier 2011 au 30 septembre 2011 31,3%
Du 1er octobre 2011 au 30 juin 2012 32,5%
Depuis 1er juillet 2012 34,5 %

Barème kilométrique 2013

En raison de l’absence d’indexation du barème de l’impôt sur le revenu pour la deuxième année consécutive, le barème kilométrique 2013 sera le même que celui utilisé pour les revenus de 2011.
Toutefois, l’article 6 de la loi de finances pour 2013 a plafonné le coefficient multiplicateur du barème automobile des indemnités kilométrique à une puissance fiscale de sept chevaux fiscaux. Autrement dit, la déductibilité pour usage professionnel serait la même pour tous les véhicules d’une puissance égale ou supérieure à sept chevaux.

Référence : http://www.fiscalonline.com/Bareme-kilometrique-2013,4806.html

IMPOTS : les dates limites pour 2011

IMPOTS SUR LE REVENU

Vous recevrez votre déclaration entre fin avril et début mai. La date limite de dépôt de la déclaration papier est fixée au lundi 30 mai 2011 à minuit.
Mais si vous choisissez de déclarer par internet, sur impots.gouv.fr, vous disposez d’un délai supplémentaire jusqu’au 9, 16 ou 23 juin 2011 selon le numéro de votre département.
  Toutes les dates :

 Réception de votre déclaration papier  de fin avril à début mai 2011
 Ouverture du service de déclaration par internet
 sur impots.gouv.fr
 à partir du mardi 26 avril 2011
 Date limite de dépôt de la déclaration papier  lundi 30 mai 2011 à minuit
 Dates limites de dépôt de la déclaration par internetSi vous choisissez internet, vous bénéficiez d’un délai supplémentaire en fonction du numéro du département dans lequel vous habitez  jeudi 9 juin 2011 pour les départements numérotés de 01 à 19 jeudi 16 juin 2011 pour les départements numérotés de 20 à 49* jeudi 23 juin 2011 pour les départements numérotés de 50 à 974

* y compris les deux départements corses

Pour les résidents à l’étranger, la date limite est commune pour le dépôt papier et par internet :

 Zone de résidence à l’étranger :  Date limite de dépôt :
 Europe, pays du littoral méditerranéen, Amérique du Nord, Afrique  jeudi 30 juin 2011 à minuit
 Amérique centrale et du Sud, Asie (sauf pays du littoral méditerranéen), Océanie et autres pays  vendredi 15 juillet 2011 à minuit
Vous recevrez votre déclaration entre fin avril et début mai. La date limite de dépôt de la déclaration papier est fixée au lundi 30 mai 2011 à minuit.
Mais si vous choisissez de déclarer par internet, sur impots.gouv.fr, vous disposez d’un délai supplémentaire jusqu’au 9, 16 ou 23 juin 2011 selon le numéro de votre département.
  Toutes les dates :

 Réception de votre déclaration papier  de fin avril à début mai 2011
 Ouverture du service de déclaration par internet
 sur impots.gouv.fr
 à partir du mardi 26 avril 2011
 Date limite de dépôt de la déclaration papier  lundi 30 mai 2011 à minuit
 Dates limites de dépôt de la déclaration par internetSi vous choisissez internet, vous bénéficiez d’un délai supplémentaire en fonction du numéro du département dans lequel vous habitez  jeudi 9 juin 2011 pour les départements numérotés de 01 à 19 jeudi 16 juin 2011 pour les départements numérotés de 20 à 49* jeudi 23 juin 2011 pour les départements numérotés de 50 à 974

* y compris les deux départements corses

Pour les résidents à l’étranger, la date limite est commune pour le dépôt papier et par internet :

 Zone de résidence à l’étranger :  Date limite de dépôt :
 Europe, pays du littoral méditerranéen, Amérique du Nord, Afrique  jeudi 30 juin 2011 à minuit
 Amérique centrale et du Sud, Asie (sauf pays du littoral méditerranéen), Océanie et autres pays  vendredi 15 juillet 2011 à minuit

 

IMPOT SUR LA FORTUNE

Compte tenu des évolutions prévues dans le projet de loi portant réforme de la fiscalité du patrimoine, présenté en conseil des ministres le 11 mai 2011 et examiné par le Parlement au cours du mois de juin - dont certaines seraient d’application dès 2011 - la date limite de déclaration et de paiement de l’ISF est reportée du 15 juin au 30 septembre 2011.
  Ce report concerne également les versements éligibles aux réductions d’impôt ISF-dons et ISF-PME.

 

Source : impots.gouv.fr