Un indicateur de confiance

L’indice de confiance des investisseurs en baisse

28/10/2009

 

Le baromètre mensuel publié par State Street laisse apparaître une progression des craintes.

State Street Global Markets, la division de recherche
et d’analyse financière et de courtage de State Street Corporation, a publié aujourd’hui les résultats de l’indice de confiance des investisseurs « State
Street Investor Confidence Index® » pour le mois d’octobre 2009.
L’indice global de la confiance des investisseurs a baissé de 10 points à 108,4 points par rapport au niveau corrigé de 118,4, relevé en septembre. Sur le plan
régional, l’Amérique du Nord affiche la chute la plus marquée, la confiance des investisseurs étant passée de 113,9 à 101,1 points, en recul de 12,8 points. La
confiance des investisseurs européens a suivi le mouvement, avec une baisse de 9,3 points, de 111,1 à 101,8 points. En revanche, les investisseurs asiatiques se
montrent un peu plus enthousiastes vis-à-vis des actifs à risque, l’indice régional ayant augmenté de 92,9 à 95,3 points. Le niveau 100 de l’Indice représente un niveau
neutre où les investisseurs institutionnels ne procèdent à aucune augmentation ou réduction dans leurs allocations en actifs à haut risque.
« Ce mois-ci, les investisseurs institutionnels ont effectué une pause de réflexion» commente M. Froot. « Le niveau de 108,4 qu’affiche l’Indice mondial demeure confortablement au-dessus de 100, le niveau neutre, pour le septième mois consécutif, mais les flux sous-jacents ont été quelque peu mesurés par rapport aux niveaux élevés atteints en juillet et août. Bien que la saison des résultats trimestriels ait été relativement robuste jusqu’à présent, le nombre de bonnes surprises dans les données de l’emploi, des ventes au détail, de la production manufacturière et du commerce se sont faites beaucoup plus rares, et ceci peut avoir eu un impact sur l’appétit des investisseurs. »
Considérant les données composant l’indice sur
le plan régional, nous avons constaté un intérêt moindre de la part des investisseurs nord-américains pour développer davantage leurs positions en actions
étrangères, s’agissant en particulier du Japon et du Royaume-Uni » a ajouté M. O’Connell. « On note en même temps un intérêt accru des investisseurs hors des Etats-Unis pour les marchés boursiers américains. Il en résulte une image contrastée, indiquant que les investisseurs institutionnels sont devenus beaucoup plus sélectifs dans leurs choix de marchés cibles qu’ils ne l’étaient durant l’été ;
et qu’ils recherchent un équilibre entre des opportunités liées à des pays particuliers et le rétablissement, lent mais régulier, des données fondamentales de l’économie.

http://www.h24finance.com/news-988.html

L’indicateur de minuit, ou l’art de faire fortune

Lu pour vous, dans MoneyWeek (qui a repris la Vie Financière), un article sympa de Marc Mayor.

A savourer  ICI.

Mieux vaut être mort que vivant…

Lu pour vous, dans MoneyWeek (qui a repris la Vie Financière), un article sympa de Bill Bonner.

A savourer  ICI.

Le rendement, selon Edmond de Rothschild Asset Management

Dans la lettre Partenaires (deux premières pages disponibles ICI), Edmond de Rothschild Asset Management fait la promotion des actions à rendement :

Le Rendement : une réponse dans les turbulences actuelles

L’intérêt des actions à rendement dans le contexte très perturbé d’aujourd’hui.

Le Rendement rend heureux
Le Rendement rend heureux

Pour l’épargnant confronté au choix d’investir sur différentes classes d’actifs financiers, les actions à rendement offrent dans le contexte perturbé actuel un intérêt particulier en termes de ratio risque / bénéfice.
Historiquement, le revenu des actions constitue un élément d’autant plus déterminant du retour sur investissement que l’on raisonne à long terme mais un minimum de conditions s’impose.
L’idée de recevoir en tant qu’investisseur une rémunération supérieure à la moyenne des actions est un critère trop limité. La croissance sous-jacente des cash-flows et des bénéfices ainsi que le taux de distribution des bénéfices sont au moins aussi déterminants pour un investissement de type Rendement. De même, le danger inhérent à une vision purement historique du rendement doit être pris en compte et les réductions de dividendes dans le secteur financier aux Etats-Unis ont rappelé la nécessité d’une évaluation attentive de la capacité et de la volonté des entreprises à, au moins, maintenir leurs dividendes.
Enfin, la démarche implique de payer des actifs de qualité à un prix raisonnable (ratio cours / bénéfices, cours / actif net). Constitué dans ces conditions de discipline (discipline d’achat comme discipline de vente), un portefeuille Rendement traverse mieux les phases où l’approche « croissance » peut se révéler, temporairement au moins, plus incertaine.

“…l’approche Rendement est aussi adaptée à des périodes de bonne visibilité…”
 
Qui plus est, la réussite de l’approche Rendement n’est pas limitée à ce type d’environnement difficile mais elle est aussi adaptée à des périodes bonne visibilité : ses qualités défensives ne sont pas un handicap comme l’a montré la période 2003-2007. A titre d’illustration, l’indice européen MSCI haut rendement a surperformé l’indice générique de 8,27 % sur cette période.

Les mécanismes favorisant le revenu réinvesti (composition des intérêts) valent pour l’ensemble des marchés et l’approche Rendement peut être appliquée avec succès à tous les marchés, ce qui permet une diversification géographique.
Actuellement, les rendements des grands indices sont les suivants (année en cours) :
->    S&P 500                   2,2 %
->    Euro Stoxx 50          4,9 %
->    Topix                       1,9%

Deux de ces indices (Euro Stoxx et Topix) ont des rendements égaux ou supérieurs aux rendements obligataires à 10 ans (le Bund et le Japan Government Bond respectivement).
Dans le monde émergent, les marchés offrant des rendements supérieurs à 3 % sont nombreux (à l’exception de la Chine et de l’Inde).
Toutefois, pour capter l’essentiel de la hausse et amortir la baisse, la présence de rendement sur les marchés n’est pas suffisante. Il convient de sélectionner les titres qui offrent le meilleur couple rendement / risque afin de pouvoir générer une performance régulière dans la durée.