Placements atypiques : l’AMF appelle à la vigilance les conseillers en investissements financiers et leur association

Publié le 25 février 2015

Dans un contexte de faiblesse des taux d’intérêt, l’Autorité des marchés financiers (AMF) constate une recrudescence des offres de placements « atypiques » proposés au public (forêts, diamants, vin, œuvres d’art, photovoltaïque, manuscrits, etc.), souvent en provenance d’acteurs non régulés. Il apparaît, également, que des conseillers en investissements financiers (CIF), vecteur important de la commercialisation des produits financiers, sont sollicités pour distribuer ces produits.

L’Autorité des marchés financiers (AMF) a déjà appelé à la prudence les épargnants et les conseillers en investissements financiers (CIF) concernant ce type de produits. Elle réitère cet appel à la vigilance à l’attention des CIF qui les commercialiseraient.

Il s’agit le plus souvent de produits pouvant être qualifiés de biens divers au sens de l’article L. 550-1 du code monétaire et financier, voire de placements collectifs au sens de l’article L. 214-1 du même code. A cet égard, il est rappelé que les CIF sont tenus au respect de règles de bonne conduite strictes prévues par le code monétaire et financier et le règlement général de l’AMF. En particulier :

  • toutes les informations, y compris à caractère promotionnel, adressées par un CIF, doivent présenter un caractère exact, clair et non trompeur . A ce titre, aucun discours commercial ne doit faire oublier le principe selon lequel il n’existe pas de rendement élevé sans risque élevé ;
  • les CIF doivent se comporter avec loyauté et agir au mieux des intérêts de leurs clients. Cette obligation doit les conduire à avoir une vigilance particulière en termes de risques et une parfaite compréhension des placements qu’ils proposent à leurs clients et de leur régime applicable.

L’Autorité des marchés financiers veillera à l’application de ces règles.

Assurance-vie : ce qu’il faut savoir avant de souscrire dans sa banque

Lu pour vous sur cbanque.com

Par Vincent MIGNOT - Publié le vendredi 23 mai 2014 à 18h36

Voir aussi

  • Assurance-vie : sans frais d’entrée et de sortie
  • Sur le même sujet

    © Bruce Shippee - Fotolia.com

    Produit d’épargne préféré des Français - 1.463 milliards d’euros d’encours fin 2013 - l’assurance-vie figure en bonne place dans les catalogues des grands réseaux bancaires. Ces derniers affrontent toutefois la concurrence de distributeurs 100% en ligne, qui ont l’avantage de proposer des produits performants à frais réduits. D’où la nécessité de bien réfléchir et de prendre le temps de la comparaison avant de souscrire un contrat dans sa banque.

    Le « couteau suisse de l’épargne » : la métaphore revient souvent quand il s’agit de décrire l’assurance-vie. A juste titre : celle-ci permet, en effet, de répondre à de multiples besoins des épargnants : transmettre un capital, préparer sa retraite, voire pourquoi pas, financer les études des enfants ou se constituer une épargne de précaution. Le tout avec une fiscalité avantageuse et des rendements qui, s’ils tendent à baisser ces dernières années, restent généralement supérieurs, à risque et accessibilité égales, aux autres produits d’épargne grand public.

    Les Français ne s’y sont pas trompés, en plébiscitant l’assurance-vie entre autres placements. Elle est de très loin le produit d’épargne le plus sollicité dans l’hexagone : 1.463 milliards d’euros d’encours fin 2013, à comparer avec les 367,4 milliards, en cumulé, du Livret A et du Livret de développement durable. Chacun en veut sa part : tous les grands réseaux - ou presque (1) - disposent ainsi de filiales spécialisées, dont ils distribuent les produits : Multiplacements 2 chez BNP Paribas, Nuances 3D à la Caisse d’Epargne, Vivaccio à la Banque Postale, Predissime 9 au Crédit Agricole, Séquoia à la Société Générale ou encore Prévi-options au Crédit Mutuel-Arkea, pour citer les principaux.

    L’assurance-vie est du coup un produit fréquemment proposé par les chargés de clientèle, au cours de leur face à face avec leurs clients. Ses multiples atouts (rendement, fiscalité, transmission, retraite…) leur fournit un argumentaire tout trouvé. Heureusement pour eux, car s’ils devaient argumenter uniquement sur les qualités propres de leurs produits, la partie serait sans doute moins aisée.

    Des rendements inférieurs à la moyenne

    Les assurances-vie distribuées par les banques, en effet, ne brillent pas par leur rendement. Exemple en 2013. Le taux de rémunération moyen des fonds euros a été estimé à 2,80% (2) par la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA). Selon notre relevé, rares sont les contrats des banques de réseaux à avoir atteint ce chiffre. C’est le cas, seulement, des contrats multisupports haut de gamme de certaines d’entre elles : Cachemire (3) de la Banque Postale (3,10%, 25.000 euros de ticket d’entrée), Rouge Corinthe de LCL (2,80%, 15.000 euros) ou Séquoia de la Société Générale (2,94%, 7.600 euros). Au final, seul Antarius Sélection du Crédit du Nord réussit à concilier un rendement au-dessus de la moyenne (3%) et une relative accessibilité pour le grand public (1.000 euros de ticket d’entrée).

    A l’inverse, la plupart des contrats affichent des rémunérations bien en-dessous de la moyenne. C’est le cas par exemple de Predissime 9, assuré et distribué par le Crédit Agricole, dont le fonds euros a rapporté en 2013 2,50%. Très loin des performances de certains acteurs de l’assurance-vie tout en ligne, comme la filiale spécialisée de Generali, e-Cie vie, (fonds Eurossima à 3,35%) ou celle du Crédit Mutuel Arkea, Suravenir (fonds Suravenir Rendement à 3,45%) que l’on retrouve sur plusieurs contrats internet.

    Le handicap des frais

    Les assurances-vie des grandes banques ont un autre handicap : le niveau des frais prélevés, notamment, sur les sommes versées. Le « zéro frais d’entrée », en effet, n’est la norme que pour les contrats internet. Du côté des réseaux, la fourchette des frais de versements maximum facturés en 2013 était comprise entre 2% (pour le Plan Epargne Enfant de la Banque Populaire, rémunéré 2,54%) et 5% (Nuances 3D de la Caisse d’Epargne, rémunéré 2,60%).

    La perception de ces frais s’explique : ils correspondent à la rémunération des banques, qui distribuent les contrats, collectent les fonds mais en cèdent ensuite la gestion (et les fruits) à leurs filiales d’assurance. Ce fonctionnement trouve toutefois ses limites dans le contexte de baisse continue du rendement moyen des fonds en euros. Exemple, encore, avec le contrat Prédissime 9 du Crédit Agricole. Avec un rendement de 2,50% en 2013, il faut un an et près de 10 mois de placement pour seulement amortir les frais d’entrée de 4,50% sur les versements effectués. Pas forcément rédhibitoire pour un produit conçu pour l’épargne au long cours, mais un sacré bail comparé aux contrats internet, généralement mieux rémunérés et exempts de ces frais de versements.

    Un marché hétérogène

    Au final, il paraît judicieux, pour les épargnants intéressés par l’assurance-vie, de résister aux appels du pied de leur chargé de clientèle pour prendre le temps de s’informer et de comparer les contrats disponibles. Ce n’est pas toujours évident : certaines enseignes - pas toutes : on peut citer la Société Générale ou LCL parmi les exceptions - semblent entretenir une certaine opacité autour des caractéristiques et des taux de rémunération de leurs contrats, en étant avares d’informations sur leurs sites internet. Mais l’exercice est indispensable.

    Car contrairement au marché des livrets d’épargne, où les taux affichés par les différentes enseignes (hors super-livrets des banques en ligne) se tiennent en général dans un mouchoir de poche, celui de l’assurance-vie est très hétérogène. L’émergence depuis une dizaine d’années des distributeurs internet, dont la plupart ont depuis fait leurs preuves, offre ainsi des alternatives souvent beaucoup plus avantageuses et pas forcément moins accessibles.

    Prendre le temps de la comparaison est d’autant plus important qu’une fois écoulé le délai de rétractation - 30 jours calendaires révolus à compter du jour où le souscripteur est informé de la conclusion du contrat -, la souscription d’une assurance-vie engage. On ne peut pas, en effet, transférer son contrat d’une banque à une autre sans le clôturer, et donc perdre l’antériorité fiscale, c’est-à-dire le décompte des huit années avant d’atteindre une fiscalité sur le revenu optimale. Pour éviter de se retrouver dans ce cas de figure, et pour ceux qui restent méfiants à l’égard du 100% internet, il existe toutefois une solution : ouvrir plusieurs assurances-vie (une dans sa banque, une autre chez un distributeur internet par exemple), histoire de prendre date et se laisser le temps de jauger les produits, leur gestion et l’évolution de leur rendement.

    Mise à jour (16 juin 2014) - La Caisse d’Epargne nous fait savoir par courriel qu’à compter du 16 juin 2014, le taux maximum des frais de versement sur son contrat multisupports Nuances 3D, cité dans l’article, passe de 5% à 4%. Dans le même temps, le montant minimum du versement initial sur ce même contrat passe de 30 à 100 euros.

    (1) Les assurances-vie distribuées par La Banque Postale et la Caisse d’Epargne sont actuellement assurées par CNP Assurances, dont elles sont actionnaires. BPCE a toutefois annoncé son intention de mettre un terme, fin 2015, à l’accord de distribution avec CNP, au profit de sa filiale Natixis.

    (2) Tous les taux de rendements cités dans cet article sont nets de frais de gestion mais avant prélèvements sociaux.

    (3) La Banque Postale a récemment arrêté la commercialisation de Cachemire, le remplaçant par Cachemire 2.

    Présentation d’un produit : le PERP d’APICIL

    Dans la jungle des PERP, voici l’un des plus performants sans risque.

    PERP Apicil PERsPective Génération Plus

    Apicil un assureur fiable

    La fiabilité d’un assureur mutualiste, APICIL qui a plus de 75 ans d’existence. Le groupe, qui emploie plus de 1300 personnes, dispose d’un ratio réserves/marge de solvabilité plus de quatre fois supérieur à ce qui est exigé par la réglementation.

    PERP Apicil : Un large choix de supports d’investissements performants

    • 1 fonds en Euros performant :

    Historique des performances* :

    2009

    2010

    2011

    2012

    2013

    4,70 %

    4,30 %

    3,94 %

    3,65 %

    3,20 %

    * Net de frais de gestion

    • Plus de 32 Unités de Compte pour diversifier :

    Les supports proposés sont gérés par les sociétés de gestion les plus prestigieuses : Carmignac Gestion, DNCA Finance, M&G, Financière de l’Echiquier, …

    Des frais négociés par AGEFOR pour le PERP Apicil :

    • 1 % en 2014 de frais sur les versements libres ou programmés (au lieu de 5 %)
    • frais de gestion :
        • 0,60 % / an sur le fonds en Euros
        • 0,96 % / an sur les Unités de Compte
    • 1 arbitrage gratuit par an

    La phase de rente du PERP APICIL :

    Le PERP APICIL propose différentes options de sortie en rente : rente majorée, rente progressive, réversion au conjoint, … à choisir au moment de la transformation en rente.

    Des annuités garanties : le PERP APICIL propose également des annuités garanties en cas de décès prématuré une fois en période de rente : vous êtes donc certain de ne pas avoir cotisé pour rien. Cette garantie est intégrée directement au contrat alors que dans la plupart des PERP elle est optionnelle (et donc payante).

    Le PERP APICIL prévoit la possibilité de récupérer 20 % de votre capital (de nombreux PERP ne l’ont pas encore prévu)

    La rente est revalorisée tous les ans

    Le PERP Apicil PERsPective Génération c’est aussi :

    • La disponibilité d’un conseiller indépendant pour vous assister dans la gestion de votre contrat
    • Différents profils de gestion (Gestion à Horizon, Gestion sécurisée, Gestion Libre)
    • Différentes options de gestion (sécurisation des plus-values, dynamisation des intérêts)
    • Un PERP accessible dès 50 € / mois

    Pour en savoir plus, juste un petit commentaire ci-dessous, avec votre mél !

    ou :

    Assurance-vie : comment sortir d’un mauvais contrat

    Lu pour vous dans le Monde

    Pour certains détenteurs d’un contrat d’assurance-vie, ce début d’année est porteur de mauvaises nouvelles. En découvrant leur « relevé individuel de situation », ils s’aperçoivent que la valeur de leur épargne a très peu progressé en 2013.

    C’est le cas par exemple chez Groupama-Gan, où les taux d’intérêt les plus bas ont explosé les planchers, avec des rendements de seulement 1,8 % l’an dernier. Un taux jamais connu dans l’assurance-vie en euros. Pour mémoire, les rendements moyens des fonds en euros devraient s’élever aux alentours de 2,7 à 2,8 % en 2013, et les meilleurs dépassent encore 4 %.

    Ce sont en général les contrats les plus anciens, notamment mono supports (c’est-à-dire qu’il est possible d’investir uniquement dans un fonds garanti) qui subissent les taux les plus faibles, car les assureurs estiment que leurs clients n’en sortiront pas, de peur de perdre les avantages fiscaux accumulés au fil du temps.

    [Ndlr : lire aussi "les rendements de l'assurance vie en 2013"]

    FAIRE ÉVOLUER LE CONTRAT

    Pourtant, dans bien des situations, les particuliers auraient tout à gagner en déplaçant leur épargne pour aller voir là où l’herbe est la plus verte. Première solution à envisager pour ces épargnants maltraités : faire évoluer leur contrat au sein de la même société, en le transformant en « multi support ».

    Ils peuvent ainsi accéder à un fonds en euros plus rentable (ceux des multi supports sont désormais privilégiés par les compagnies), mais avec une forte contrainte : il faut investir au moins 20 % de l’épargne dans des « unités de compte » sans garantie et, donc, accepter une légère dose de risque. Attention, certains assureurs ne proposent pas une telle transformation.

    Autre possibilité : fermer le contrat pour réinvestir l’épargne dans un autre établissement proposant des fonds en euros plus performants. Pour les personnes qui destinent l’assurance-vie à un complément de revenus dans plus de huit ans, il n’y a pas d’incidence fiscale négative à craindre, ils bénéficieront de la même fiscalité avantageuse que celle actuellement acquise sur leur contrat.

    CHANGEMENT PROFITABLE

    Pas de souci non plus pour les épargnants qui visent les avantages successoraux de l’assurance-vie et qui n’ont pas encore atteint 70 ans. En fermant leur vieux contrat pour en ouvrir un nouveau, ils profiteront exactement de la même fiscalité (sauf pour les contrats ouverts avant novembre 1991, qui sont de vrais paradis successoraux car ils profitent d’exonérations très importantes qui ne sont plus en vigueur aujourd’hui).

    Lire aussi : Assurance-vie : l’outil idéal pour la succession

    Dans les autres cas, il faut sortir la calculette pour déterminer si le changement est profitable. Prenons l’exemple d’une personne qui a ouvert un contrat il y a plus de huit ans, qui lui rapporte 2 % par an (après les 15,5 % de prélèvements sociaux) :

    § si elle a besoin de récupérer son argent dans moins de quatre ans, elle n’a généralement pas intérêt à changer. Car en ouvrant un nouveau contrat d’assurance-vie, ses gains seraient amputés d’un impôt de 35 %. Rappelons, en effet, que les montants retirés d’un contrat sont taxés à 35 % durant les quatre premières années, à 15 % entre quatre et huit ans, puis à 7,5 % au-delà après un abattement de 4 600 euros par an pour un célibataire (9 200 euros pour un couple marié) ;

    § si elle pense ne pas avoir besoin de son épargne avant quatre ans, le changement peut être profitable : les gains retirés seront alors soumis à un impôt de 15 %, ce qui est facilement compensé par un gain supérieur réalisé sur le fonds en euros du nouveau contrat d’assurance-vie.  Ainsi, 10 000 euros ne va lui rapporter en cinq ans que 1 040 euros net d’impôts. Si elle place ces 10 000 euros sur un fonds à 3 %, ce que l’on trouve facilement aujourd’hui, elle obtiendra au bout de cinq ans 1 353 euros net d’impôt. Soit un gain supérieur malgré une fiscalité plus forte (15 % sur les intérêts).

    A l’arrivée, ce sont surtout les personnes âgées de plus de 70 ans qui n’ont pas intérêt à changer, car après cet âge les avantages fiscaux en cas de succession sont moins intéressants. Pour les autres, il n’y a guère d’obstacles à souscrire un contrat plus rentable.

    Eric Leroux
    Journaliste au Monde

    L’article complet est : ici.

    Devenez un collectionneur avisé !

    Lu pour vous chez  Protection & Rendements :

    Mercredi 15 janvier 2014

    Pour le plaisir et les profits : sept règles pour réussir à investir dans l’Art

    Alexandre Lagny, Protection & Rendements

    Les deux ventes de fin d’année organisées par Christie’s et Sotheby’s à New-York en novembre ont atteint près d’un milliard de dollars, en une seule soirée. Le marché de l’art connaît un succès de plus en plus important, comme le montre les enchères récentes où les montants échangés explosent régulièrement les records.

    Comment cela se fait-il ?

    L’argent brûle les doigts des milliardaires, dont le nombre s’est fortement accru depuis 2007, et riches financiers qui mettent toujours plus d’argent dans ces enchères sur des oeuvres d’art. Cela est notamment dû au gonflement artificiel des prix des actifs financiers du fait de politiques monétaires toujours très accommodantes (quantitative easing). C’est également le cas du côté des hedge funds qui, même s’ils n’investissent pas directement dans les œuvres d’arts, achètent des parts des plus grosses sociétés de commissaire priseurs afin de renforcer leur présence dans ce domaine alternatif prometteur.

    Ils ont bien compris qu’en cas de dégonflement de la bulle financière actuelle, les investissements conventionnels se prendront une claque et ils tiennent à les recycler.

    Pourquoi ne pas faire comme eux ?

    Nous vous conseillons depuis longtemps de diversifier vos investissements : actifs boursiers, immobilier, foncier, métaux précieux, et bien d’autres. Voyez ici l’occasion d’élargir cet éventail avec ces actifs patrimoniaux qui, certes, sont peu conventionnels, mais qui peuvent vous rapporter de belles plus-values comme nous le verrons.

    L’art présente également l’avantage d’être très peu corrélé aux autres marchés et au contexte économique. Ainsi, même en pleine crise, ce marché de niche reste relativement à l’abri, voire même explose comme c’est le cas aujourd’hui. Intéressant, vous ne trouvez pas ?

    Si vous décidez donc de vous lancer dans la collection d’œuvres d’art, veillez évidemment à respecter soigneusement quelques précieux conseils, qui feront sans aucun doute de vous un investisseur avisé.
    En revanche, les spéculateurs financiers chevronnés devront soit se tenir à l’écart, soit s’y adapter. Car ce marché est très particulier et s’apparente au marché de l’immobilier ; il est assez peu liquide, et les durées de détention conseillées dépassent souvent une dizaine d’année.

    Autre point commun avec l’immobilier : l’art n’est pas abordable pour tout le monde, il faut le reconnaître. Sachez que plus une oeuvre a de la valeur, plus celle-ci est susceptible d’en gagner au fil du temps, un peu comme un bon vin donc. Ainsi, comptez 10 000 euros au minimum pour une oeuvre si vous espérez un jour obtenir des rendements significatifs. En deçà, les risques sont évidement un peu plus élevés.

    Un avantage certain de ce marché qui participe très probablement à son succès actuel : la défiscalisation. L’art n’est pas assujetti à l’ISF, ce qui constitue une excellente niche fiscale, et légale.

    Investir par passion, oui, mais pas n’importe comment

    Gardez bien à l’esprit que l’art est un placement risqué, qui doit, avant tout, avoir pour origine le plaisir de posséder une oeuvre et de pouvoir l’exposer chez soi.

    Pour le plaisir et les profits : sept règles pour réussir à investir dans l’Art

    Ces règles sont celles que Mark Adams un ancien directeur de Sotheby’s Europe, a formulé lors d’une conférence exclusive à laquelle avaient le privilège d’assister quelques uns de nos abonnés américains.

    1- Apprenez-en davantage sur ce que vous achetez

    Investir dans l’art demande du travail et du temps. Tout comme pour le marché action, rien n’est obtenu sans effort. Informez-vous ! Les bonnes affaires viennent d’un avantage en termes de connaissance par rapport à votre adversaire. Et ne commettez pas d’erreur : acheter une oeuvre est une transaction commerciale. Ne vous sentez pas obligé de suivre les conseils du vendeur. Si vous avez un doute, amenez un conseiller extérieur, neutre, qui restera de votre côté. Même les plus grands collectionneurs le font.

    2- Achetez par plaisir, pas pour l’argent

    Tout en suivant le conseil ci-dessus, achetez ce que vous aimez. Lorsqu’il s’agit d’art, le plaisir fait partie du retour sur investissement. Et contrairement aux marchés financiers, l’émotion est votre meilleur atout pour discerner la qualité. Personne n’a jamais acheté une oeuvre d’art en pensant qu’elle pourrait être utile dans quelques décennies. Soyez donc original et audacieux.

    Ne tombez pas dans le piège du commercial clamant «peu importe la qualité, préférez l’abondance». Quand il est question d’art, la qualité prévaut à la quantité.

    3- Achetez ce que vous pouvez obtenir de mieux

    La performance récente de l’art contemporain a été spectaculaire. Depuis 2010, les prix de vente des 80% des pièces autour du prix moyen ont augmenté de 50%. C’est encore plus impressionnant lorsque l’on regarde les 10% les plus chères qui, depuis 2010, ont vu leur prix moyen augmenter d’environ 200%.

    Tout le monde désire toujours le meilleur. Et c’est particulièrement le cas dans le monde de l’art. Une qualité exceptionnelle est directement corrélée avec des augmentations importantes. Quelque soit le type de collection ou la gamme de prix sur lesquels vous choisissez de vous concentrer, ne vous contentez jamais du second choix.

    4- Soyez un collectionneur, pas un investisseur

    Imaginez votre collection comme un récif de corail, une multitude d’organismes individuels qui constituent un tout unifié avec une personnalité distincte. Laissez votre collection refléter vos valeurs et vos passions. Et ne vendez que pour la parfaire.

    5- Montrez votre collection au monde

    Soyez généreux. Louez-la à des expositions et autorisez-en l’accès pour des études. Laissez les musées les utiliser sur leurs cartes de vœux. Entretenez la réputation de votre collection. Cela augmentera ainsi sa valeur.

    6- Ne vous précipitez pas

    Comme sur tout autre marché, le monde de l’art a ses envolées et ses krachs. En décembre, Sotheby’s et Christie’s ont tenu une vente aux enchères d’art contemporain à laquelle il a été échangé plus d’argent en une seule nuit qu’à toutes les autres enchères dans l’Histoire (excepté peut-être celle à laquelle le sénateur Marcus Didius Julianus acheta l’Empire Romain à la Garde Prétorienne).

    Cette tendance va inévitablement reculer et balayer les spéculateurs à court terme. Chaque fois que c’est possible, saisissez une opportunité. Mais ne laissez pas cela devenir votre principe de base. Ne soyez pas un investisseur au jour-le-jour.

    7- Appréciez et amusez-vous

    La collection d’art est un investissement qui rapporte sous plusieurs formes. Collectionner des oeuvres d’art dépend de la passion, du plaisir, de l’engouement et de l’excitation. Considérez cela comme une partie supplémentaire de votre retour sur investissement. Si ce n’est pas votre truc, ne faites pas de l’art un investissement.

    Vous pouvez être un bon collectionneur

    En suivant ces sept règles, vous pouvez devenir un bon collectionneur. J’ai souvent entendu que l’investissement dans l’art impliquait des frais de transaction importants. Vous pourriez arriver au même constat. Néanmoins, si vous êtes astucieux, vos transactions ne vous coûteront virtuellement rien. Les négociants et commissaires-priseurs diminueront leurs commissions au maximum.

    Pour couvrir un secteur clé, les sociétés de ventes iront même jusqu’à payer une partie, voire la totalité des commissions à la charge des acheteurs (cela débute à 25% du prix offert, ce qui n’est pas négligeable).

    Ne vous inquiétez pas trop au sujet des hausses et baisses sur le marché de l’art. De la même manière que lorsque vous investissez sur le marché action, en adoptant une vision long terme, vous pouvez passer au-dessus de ces fluctuations momentanées et choisir le moment de vendre.

    Et, tout comme pour les actifs financiers, vous pouvez tirer avantage de ces fluctuations : vous pouvez faire des acquisitions lorsque les prix sont bas et le sentiment général pessimiste, puis revendre lorsque c’est l’euphorie et que les prix sont élevés.

    Le principal paradoxe de la collection d’art est que, bien que ce soit un investissement, vous ne devez pas l’aborder de cette façon.

    Une peinture est quelque chose d’unique ; faire une plus-value sur celle-ci dépend uniquement d’une personne qui l’appréciera suffisamment pour en payer un prix élevé. Fiez-vous toujours aux œuvres, et non aux analyses de marché.

    Enfin, faites de l’art une partie de votre vie familiale et de votre culture, et pas seulement une part de votre portefeuille. Vivre au milieu de peintures, sculptures ou beaux meubles est quelque chose de fabuleux et d’enrichissant. L’art a été créé pour être apprécié. Cela fait de nous des personnes plus accomplies.

    _______________________

    Grille des taux d’intérêt des livrets d’épargne réglementée au 1er février 2013

    Une nouvelle grille des taux d’intérêt des livrets d’épargne réglementée entre en vigueur le au 1er février 2013.
    La baisse du taux du livret A se confirme donc et, en conséquence, celle des taux des autres livrets d’épargne réglementée. A compter du 1er février 2013, les taux sont fixés comme suit :

    LEP : 2,25 % contre 2,75 % ;

    Remarque : le gel du barème de l’impôt sur le revenu ayant été maintenu par la loi de finances pour 2013, le plafond d’IR dû fixé pour bénéficier d’un LEP n’est donc pas revalorisé et reste fixé à 769 €.

    livret A, LDD, livret bleu : 1,75 % contre 2,25 % ;
    livret d’épargne entreprise : 1,25 % contre 1,50 % ;
    CEL : 1,25 % contre 1,50 %.

    La rémunération des livrets jeune corrélée à celle du livret A devrait également être alignée sur celui-ci même si le taux est libre.

    Arr. 21 janv. 2013, NOR : EFIT1301338A: JO, 24 janv.

    Assurance-vie 2012 : 3,32 % pour le Groupe APICIL

    APICIL Assurances annonce pour l’année 2012 un taux net de 3,32% pour ses contrats d’assurance vie APICIL Frontière Efficiente, Performance Absolue et Gestion Privé.

    “Conformément à ses valeurs et à ses engagements responsables vis-à-vis de ses clients, le Groupe APICIL rappelle que ce taux unique s’applique à la totalité des encours, quel que soit la date de souscription du contrat ou l’ancienneté du client” commente l’établissement.
    “La rigueur financière du Groupe lui permet de proposer un taux attractif au bénéfice de ses assurés. Un résultat qui s’explique notamment par la part prédominante d’emprunts d’entreprises qui composent aujourd’hui son portefeuille d’actifs. Cette performance, inscrite parmi les meilleurs du marché depuis plusieurs années, démontre la solidité financière du Groupe APICIL”.

    AGEFOR vous propose de souscrire sans frais avec Performance Absolue.

    Dettes souveraines : exposition d’APICIL

    Lu sur le site apicilpartners :

    Exposition

    aux dettes souveraines

    du fonds

    APICIL Euro Garanti

    Septembre 2011

     

    Exposition aux dettes souveraines du fonds APICIL Euro Garanti

    Certains Etats de la zone euro connaissent actuellement des difficultés liées à un endettement public important financé, notamment, par des émissions obligataires.

     

     Le Groupe APICIL,en sa qualité d’assureur, est ainsi régulièrement interrogé sur l’exposition du portefeuille APICIL Euro Garanti aux dettes souveraines grecques, irlandaises, portugaises, espagnoles ou italiennes.

     

     En date du 31 août 2011, l’exposition pour ces Etats est la suivante (en % de la valeur nette comptable) :

    - Espagne : 0.84 %
    - Irlande : 0,88 %
    - Grèce : Pas d’exposition
    - Portugal : 0.74 %
    - Italie : 0.21 %

     En date du 10 juin, l’exposition pour ces pays est la suivante (en % de la valeur nette comptable)

    - Espagne : 1,3 %
    - Irlande : 0,9 %
    - Grèce : Pas d’exposition
    - Portugal : 1,0 %

    Notre analyse de la rentabilité comparée des dettes privées (entreprises) et souveraines (Etats) nous a conduits à ne conserver qu’une position très modérée sur les obligations des Etats grecs, irlandais, portugais, espagnols ou italiens (2.67 % du portefeuille). 

     

    Plus généralement, la politique d’allocation d’actifs du Groupe APICIL privilégie les obligations émises par des sociétés privées. Cette position explique la faible exposition globale de notre portefeuille aux emprunts d’Etats quel qu’en soit l’émetteur.
     

     

     

     

     

     

    Protection Juridique

    L’affaire du mois : une Protection Juridique pour 69 € par an. Le contrat d’EPJ vous amène un accompagnement complet !

    (pour souscrire cliquez ICI, pour les conditions générales LA et pour revoir la publicité ICI)

    Un service d’information juridique téléphonique

    Une équipe de juristes est à votre écoute pour vous renseigner sur vos droits et répondre à vos questions grâce à une ligne dédiée.

    Une assistance en cas de litige

    Vos experts recherchent la meilleure solution à votre situation en privilégiant un traitement amiable.

    Si un procès est inévitable, nous vous accompagnons dans la défense de vos droits devant les juridictions compétentes.

    75 % des litiges réglés à l’amiable

    Un service 100 % en ligne

    Un accès internet réservé, vous posez vos questions nous y répondons sous 48 h maximum sur www.epj-assurances.fr

     

     

    En plus de la prise en charge des frais de justice et honoraires d’avocat de votre choix à concurrence de 20 000 € par litige.

     

     

     

    Exemples :

     

     

    Votre Protection Logement et Travaux

    Votre propriétaire refuse de vous rendre votre dépôt de garantie; vous êtes victime de trouble de voisinage; la fenêtre remplacée continue de laisser passer l’eau…

    Nous prenons en charge les litiges rencontrés en votre qualité de locataire ou de propriétaire de votre résidence, travaux d’entretien ou d’embellissement inclus*.

     

    Votre Protection Permis, Véhicule, Circulation

    Vous effectuez un stage volontaire de récupération de points; le véhicule livré ne correspond pas aux caractéristiques du bon de commande; vous contestez votre excès de vitesse…

    Nous prenons en charge une partie des frais de stage de récupération de points** ou d’obtention d’un nouveau permis de conduire*** ainsi que les litiges vous opposant à un tiers concernant le véhicule ou consécutifs à la survenance d’une infraction aux règles de la circulation routière.

     

    Votre Protection Santé, Tout Accident

    Vous êtes victime d’une erreur médicale, d’un accident en qualité de piéton ou d’une agression à bord de votre véhicule; votre enfant se blesse à l’école…

    Nous prenons en charge les litiges liés au non respect de l’obligation de moyen à la charge du Professionnel de Santé ou consécutifs à la survenance d’un accident, d’une agression, quel que soit le lieu de survenance.

     

    Votre Protection Consommation, Loisirs

    Vous êtes sans nouvelle de votre commande sur internet; l’avion réservé auprès de l’agence de voyage reste au sol; votre location saisonnière n’est pas conforme au descriptif…

    Nous proposons la prise en charge complète des litiges suite à l’achat, la location, la livraison d’un bien ou d’un service ou liés à l’inexécution ou la mauvaise exécution d’un service.

     

    Votre Protection Emploi

    Votre employeur rompt votre contrat de travail du fait de votre maladie; votre aide ménagère ne se présente pas; la Caisse d’Allocations Familiales suspend ses versements…

    Nous prenons en charge les litiges que vous rencontrez en votre qualité de salarié ou d’employeur familial (assistance maternelle, jardinier,…).

     

    * travaux dont la valeur ne dépasse pas 10 000 € TTC au total (valeur 2009).

    ** lorsque le capital de point chute à un niveau inférieur à 7, prise en charge à hauteur de 240 € TTC

    *** participation à hauteur de 500 € TTC

     

    En résumé :

    L’EPJ vous accompagne dans la prévention de vos litiges et vous assiste dans leur résolution à l’amiable ou en assurant votre défense juridique.

    Vos déplacements à l’étranger et la grippe A/H1N1

    Etes-vous couvert en cas d’annulation de voyage pour cause de grippe A ou si vous contractez la grippe A à l’étranger ?
    APRIL MOBILITE vous couvre.

    Voyez le tableau des prises en charge de la grippe A, qui précise les prises en charge dans les cas suivants :

    Assurance annulation en cas de Grippe A/H1N1 
    Frais de santé en cas de Grippe A/H1N1 
    Assistance rapatriement en cas de Grippe A/H1N1 
     

     

    Pour plus d’information, contactez votre courtier APRIL MOBILITE :

    Gérard ALLEON

    04 72 61 14 84

     

     Tableau